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 LEO' ☼ àlarechercheduntitre

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Léonora M. Vega

ᖦ hey mais c'est Léonora M. Vega


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LEO' ☼ àlarechercheduntitre _
MessageSujet: LEO' ☼ àlarechercheduntitre   LEO' ☼ àlarechercheduntitre EmptyVen 22 Juil - 19:06



Léonora Mercedes Vega

âge : trente huit ans date et lieu de naissance : dix septembre mille neuf cent soixante douze à Bogotá, Colombie origine(s) : colombienne statut : célibataire métier/étude : wedding planner-organisatrice d'événement groupe : i just saw that on twitter avatar : Penélope Cruz ♥
amusante ⚡ réaliste ⚡ pessimiste ⚡ protectrice ⚡ grande gueule ⚡ lunatique ⚡ douce ⚡ naïve ⚡ jalouse ⚡ compréhensive ⚡ têtu ⚡ travailleuse ⚡ déterminé ⚡ bordélique ⚡ énergique ⚡ fragile ⚡ naturelle ⚡ créative ⚡ perfectionniste ⚡ bavarde ⚡ attachante ⚡ impulsive ⚡ franche ⚡ direct ⚡ réfléchie ⚡ impatiente ⚡ responsable


même si ça fait des années qu'elle vit en Amérique, elle a gardé un fort accent. On comprends donc facilement d'où elle vient ⚡ quand quelque chose ne lui va pas, ne lui plait pas elle n'hésite pas à le faire savoir ⚡ elle sa cache derrière une image de femme forte et qui a une grande gueule ⚡ quand elle s'énerve elle se met à parler en espagnol ⚡ elle passa souvent sa main dans ses cheveux quand elle réfléchie ou quand elle est gêner par quelque chose ⚡ même si elle pense qu'elle fait attention, elle se fait facilement avoir surtout par les hommes ⚡ elle est un peu rabat joie parfois ⚡ il arrive que sa fille soit plus responsable qu'elle ⚡ elle ne supporte pas qu'on fasse du mal au gens qu'elle aime et elle peut dans ces cas là se montrer très méchante ⚡ elle fait souvent passer la bonheur des gens avant le sien ⚡ elle ne fait plus vraiment confiance aux hommes ⚡ elle adore écouter de la musique à fond dans son appartement quand elle cuisine ⚡ elle fume énormément mais que des cigarettes et elle boit très rarement.

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pseudo/prénom : camille ou namille ou mika comme tu veux âge : 17 ans et toutes mes dents comment as-tu connu le forum ? : bonne question ! o: que penses-tu de SITA ? : fréquence de connexion : tous les jours *en mode geek* double compte : yeep Charly ♥ crédit : icon ©lj gif © tumblr quelque chose à ajouter ? : répondre ici




Dernière édition par Léonora M. Vega le Lun 25 Juil - 14:13, édité 7 fois
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Léonora M. Vega

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MessageSujet: Re: LEO' ☼ àlarechercheduntitre   LEO' ☼ àlarechercheduntitre EmptyDim 24 Juil - 15:08



Quand j'étais petite je rêvais comme toute les jeune filles l'ont fait un jour. Je rêvais d'un prince charmant, d'une grande maison bref d'une vie de rêve. Je rêvais qu'une beau garçon vienne un jour me chercher dans cette pauvre demeure du centre de Bogotá pour m'amener vers quelque chose de meilleur, de plus agréable et paisible. Je dois avouer que même à l'âge de quatorze ans ou même quinze ans j'y croyais encore. Il faut dire que ma vie n'était pas des plus heureuse ou des plus simple. Certes j'avais un toit au dessus de ma tête, des parents prêt à faire beaucoup de chose pour moi et une soeur très présente elle aussi. On était une famille assez unie dans le fond et heureusement car je crois que si en plus de tout ce qui nous arrivait on s'était déchiré dans de nombreuses disputes les choses auraient mal tourné bien plus tôt. On avait pas beaucoup d'argent. Ma mère travaillait comme serveuse, mon père dans une usine par loin de chez nous et très tôt moi aussi j'ai dû aller travailler, nettoyer les maison de ces riches que je trouvais snobe et méprisant et qui me regardait de haut juste parce que je ne portais pas de la marque comme eux. Travailler ne ma jamais dérangé dans le fond, je préférait même cela à l'école qui ne m'attirait pas du tout et au moins j'avais l'impression d'être utile à ma famille de cette façon et de rapporter un peu d'argent pour qu'on puisse vivre un peu près comme il faut. Ne vous trompez pas, je ne me plains pas de l'enfance que j'ai eu ; certes moi on m'offrait pas tout ce que je voulais, ses jolies vêtements et ces jouets que je voyais dans les vitrines mais j'étais malgré tout heureuse car j'avais mes parents, ma soeur et tous ensemble on partageait des moments formidables que je n'oublierais jamais.
Et puis un jour ma vie a basculé, le jour ou cet homme est rentré dans ma vie. Le prince charmant, celui que j'attendais depuis si longtemps.. enfin c'est ce que je croyais à l'époque, à cette époque ou j'étais sans doute un peu trop naïve. Je venais tout juste d'avoir seize ans la première fois que je l'ai vu, et lui en avait dix huit. Je devais aller travailler chez lui ou plutôt chez son père, un homme très riche qui gérait plusieurs entreprises et alors que je pensait être seul dans la maison je l'ai croisé. Il était brun, grand, un air ténébreux mais aussi un sourire qui lui donnait l'air d'un ange. Je dois l'avouer je suis très vite tomber sous son charme malgré la différence d'âge et je me débrouillais toujours pour le croiser lorsque je me rendais chez son père. Il s'appelait Alec, était un américain pur et dur mais il avait décidé de quitter son pays natale pour venir continuer ses étude en Colombie étant passionné par ce pays et ses coutumes. Connaissant ma ville à la perfection je lui fit visité chaque recoins que les touristes ne fréquentait pas et qui pourtant était magnifique.. On passait de plus en plus de temps ensemble et de fil en aiguille et bien on entama une vraie relation amoureuse. Bien sûr on se cachait, d'après mes parents j'étais bien trop jeune et son père quand à lui et bien il n'accepterait sans doute pas que son fils sorte avec la pauvre fille qui lavait leur linge et nettoyait leur maison, et puis de toute façon son père n'était jamais là. Je pouvais l'écouter parler durant des heures et des heures de ses projets, de ses envies.. Et moi quand je lui disait que j'avais envie de partir, de vivre dans une vraie maison avec un grand jardin, il me disait avec ce sourire si craquant qu'un jour il m'emmènerait aux États-Unis, qu'on vivrait ensemble dans l'une des maisons de ses parents et qu'on serait heureux. Parfois même il me disait qu'il me trouverait du travail dans l'une de ses entreprises qu'il avait pour projet de monter. Moi j'étais persuader qu'il y arriverait, il avait tout pour réussir et de toute façon je croyais tout ce qu'il me disait, je buvais chacune de ses paroles sans me penser une seule secondes que cela pouvait être faux. J'étais amoureuse, follement amoureuse de cet homme qui ressemblait tant à ce prince charmant que j'avais imaginé.
« Je suis enceinte Alec.. » lui avouais-je la tête baissé et les larmes qui roulaient doucement sur mes joues. Il me regarda un instant sans rien dire puis me prit contre lui. « Ça va aller, on va s'en sortir. » Il réussis à me rassurer alors que j'étais paniqué à l'idée d'avoir un enfant à seize ans. J'étais trop jeune et surtout cette grossesse n'était pas voulu, c'était une erreur, rien de plus. Mes parents on très mal pris la nouvelle. « J'ai honte Léo, honte que tu sois ma fille. » Voici les mots que mon père me jeta à la figure alors que ma mère elle pleurait à ses côtés sans rien dire. Par la suite ils m'ont clairement fait comprendre que je m'étais mise dans cette galère toute seule et que je devais m'en sortir seule. Je compris très vite ce que cela signifiait, je connaissais mes parents. Heureusement j'avais Alec et plusieurs fois je me rendis chez lui en plein milieu de la nuit, incapable de rester plus longtemps chez moi ou tous les soirs des disputes éclataient entre moi et mes parents. Petit à petit, je m'éloignais de ma famille alors que Alec lui s'éloignait de moi, prétextant qu'il avait toujours quelque chose à faire. Pendant les deux premiers mois de ma grossesse j'eus plus l'impression que je l'embêtais plus qu'autre chose maintenant que je vivais presque chez lui. Un soir alors que j'étais allonger sur le canapé, la main poser sur mon ventre que je ne pouvais cesser de toucher, je l'entendis descendre le escaliers et se diriger vers la porte. Je me redressa rapidement et le regarda « Tu vas où ? » « Je sors avec des amis. » me lança t-il avec un large sourire avant de venir m'embrasser rapidement « Ok, amuse toi bien. » Moi aussi je lui adressa un sourire puis je le regarda partir et soupira longuement en reprenant ma place sur le divan. Ce soir là, il ne revint pas. Inquiète j'appelai les hôpitaux, les commissariats mais personnes ne pu me renseigner. Il ne répondais pas au téléphone malgré tout les messages que je lui laissa. Ce n'est que lorsque je monta dans la chambre et que je vis tous ses tiroirs vide, lorsque je vis qu'il n'y avait plus aucune affaire à lui ici, que je compris qu'il était tout simplement partis me laissant complètement seule, moi qui était enceinte de bientôt trois mois.



Six long mois plus tard, je mis au monde ma fille, Lyzabeth Evita Vega. Durant mes derniers mois de grossesses et surtout en me voyant revenir en pleurant de chez Alec, mes parents avaient accepté que je revienne vivre avec eux. Bien sûr ce n'était plus pareil, notamment avec mon père qui se montrait froid et distant avec moi. Ma mère et ma soeur elles essayaient plutôt de me soutenir face à cette épreuve que j'étais entrain de vivre, sous doute avaient elles comprit que non seulement le départ si soudain d'Alec m'avait dévasté puisque j'en étais amoureuse, follement amoureuse, mais aussi que j'étais déçue, complètement perdue et que je me sentais seule et surtout pas prête à accueillir cet enfant. Pourtant ce douze décembre, alors que j'avais seize ans, je croisa pour la première fois le regard sombre et les yeux brun de ma fille, après de longues heures passer en salle de travail. J'étais épuisé, exténué et pourtant que je la vis quelque chose se passa en moi. Avant d'accoucher je m'étais dit que je devais l'abandonner ou du moins la remettre à un couple qui la voudrait vraiment et surtout qui pourrait lui offrir une vraie vie, quelque chose de mieux que ce que moi je pouvais lui donner.. Mais après l'avoir vu, je ne pouvais même plus y penser. Je me disais que peut être je faisais une erreur et qu'elle ne serait pas heureuse à cause de moi, cependant je sentais aussi que si on me l'enlevait, je souffrirais encore plus que je souffrais déjà depuis qu'Alec était partis. Je vous raconte pas le cinéma qu'à fait mon père quand il m'a vu rentré à la maison avec ce petit ange dans les bras. Un soir il a accepter d'avoir une vraie discussion avec moi - ce qui n'était pas arrivé depuis pas mal de temps - et il m'a fait comprendre qu'il était déçu qu'il me pensait plus sage et plus responsable que ça. J'ai compris qu'il ne m'aiderait pas vraiment, même maintenant que le bébé était là et je lui fit donc la promesse de partir dès mes dix huit ans. En fait je voulais juste lui montré que je pouvais me débrouiller toute seule, même si j'étais jeune et que j'avais un enfant à charge.
Ainsi lorsque j'eus dix huit ans, Beth ma fille elle en avait tout juste deux, je quittai la maison familiale à contre coeur je dois l'avouer. Durant les deux dernières années j'avais réussis à mettre un peu d'argent de côtés et avec l'aide de ma mère je nous trouva pour toutes les deux un petit appartement dans l'un des quartiers les plus pauvre de la ville. Cela dura un an, jusqu'au jour ou j'en eu marre de cette vie minable et de ce sentiment de solitude. Quand je me suis rendu compte que ma fille méritait mieux que ça et qu'elle avait le droit de vivre ce que moi je n'avais que rêver. Même si Alec ne m'avait bien entendu pas donné de nouvelle depuis qu'il avait disparu, au fond de moi même j'espérais toujours qu'il referait un jour son apparition pour me sortir de cette galère et surtout pour enfin assumer son rôle de père. Il n'est pas revenue alors moi j'ai décidé de partir à sa richesse. J'ai pris un billet d'avion pour les États-Unis et avec ma fille on a sillonné plusieurs villes avec le peu d'argent que j'avais encore. Je l'ai cherché dans tous les endroits dont il m'avait parler, dans toutes les villes qu'il m'avait cité mais personne ne l'avait revu depuis pas mal de temps. Alors après des mois et des mois de recherches j'ai laissé tomber, pour mon bien et celui de ma fille. Je me suis installé dans la ville de Monroe qui avait des prix beaucoup plus abordables au niveau des logements et une fois de plus je me suis démerder comme je pouvais pour que Beth ai le minimum qu'un enfant de trois ans pouvait demandé. N'ayant que dix neuf ans, et aucun diplôme en poche je peux vous dire que j'ai galéré pour trouver du travail. En plus je parlais pas très bien anglais au début ce qui n'arrangeait rien. J'étais désespérée, au bout du rouleau et pourtant je voulais me battre pour ma fille. C'est à partir de ce moment là que j'ai commencé à faire des trucs dont j'ai honte aujourd'hui, que je regrette et que je ne dirais sans doute jamais à personne. Ça a durer plusieurs mois - malheureusement - mais ça m'a permis de me mettre un peu plus à l'aise financièrement et surtout d'offrir un minimum de confort à ma fille. Mon confort personnelle à la limite je m'en fichais pas mal, tout ce qui comptais c'était Beth et son bien être.



« Tu voudrais pas emménager avec moi ? » « Je sais pas William.. Je veux pas trop brusquer Beth'.. » « La brusquer ? Ça fait bientôt six mois qu'on est ensemble, elle me connait bien. Et puis je pense sincèrement qu'elle sera mieux dans une vraie maison plutôt que dans l'appartement minable dans lequel vous vivez. » Il n'avait pas tord.. De toute façon, William n'avait jamais tord et c'était bien l'une des seule chose qui m'agaçait chez lui. Il avait un an de plus que moi, était charmeur, intelligent, drôle et surtout protecteur envers moi. On s'était rencontré un peu par hasard devant l'école de Beth. Moi je venais cherché ma fille, lui sa nièce. On s'est retrouvé plusieurs fois à attendre devant ce portail et finalement il a finit par engager la conversation. On est devenue amis puis amants. Je l'admirais car a tout juste 22 ans, il était déjà promus à un bel avenir. Il bossait beaucoup mais arrivait tout de même à garder du temps pour moi et pour ma fille avec laquelle il jouait le rôle du beau père modèle. Je ne crois pas qu'il y est eu un quelconque problème entre eux un jour et c'est d'ailleurs l'une des raisons qui m'a poussé à accepter cette proposition. Ainsi avec Beth, qui avait alors 4 ans, on fit nos valises et on quitta notre taudis pour rejoindre William et cette grande maison que ses parents lui avaient offert. Je peux vous dire que ça à changer pas mal de chose pour nous deux. Pour la première fois depuis la naissance de ma fille j'avais l'impression de lui offrir ce qu'elle méritait vraiment, j'avais l'impression de passer de vrais moment de joie avec elle et surtout je me sentais bien et heureuse dans cette vie de famille qui s'installa petit à petit.
L'arrivée de notre fils un an et demi après le début de notre relation ne fit qu'améliorer notre vie. Certes en apprenant que j'étais enceinte une nouvelle fois, j'avais eu très peur, peur que tout recommence mais contrairement à Alec, William lui était resté jusqu'à la fin, jusqu'au jour ou je mis au monde Diego. Son arrivé chamboula pas mal de chose pour nous, même si j'avais déjà eu un enfant William lui ne savait pas trop comment s'y prendre et c'était même assez marrant à voir. Il mit un peu de côtés sa carrière pour s'occuper de son fils et mois quand je les regardais tous les deux avec Lyzabeth qui essayait de divertir son petit frère, je me disais que j'étais entrain de vivre quelque chose de fantastique, quelque chose qui était trop beau pour être vrai. J'avais galéré des années mais ce n'était pas pour rien. Cette parfaite idylle dura de longues années, dix pour être précise. Dix année de pure bonheur passé avec deux enfants formidable et un fiancé toujours là pour moi. C'est d'ailleurs lui qui m'a poussé me lancer dans la création de ma propre entreprise. Pendant un moment j'avais plus jouer les mères au foyers qu'autre chose. Je m'occupais des enfants, j'étais charger de toutes les tâches ménagères, je préparais le repas pour ma petite famille et le soir, lorsque Beth et Diego dormait je retrouvais William pour qu'il me raconte ses journées, les affaires qu'il avait traité ou bien pour des moments de tendresse et d'amour. Mais un jour, je ne sais pas pourquoi j'ai voulu changé un peu mon train train quotidien qui m'ennuyais, moi qui avait toujours eu besoin d'action dans ma vie. Avec le soutien et l'aide de William je me lançai donc dans quelque de complètement nouveau pour moi, l'organisation d'évènement et plus précisément de mariage. Pourquoi choisir cela alors que j'aurais très bien pu lancer mon propre restaurant ? Et bien tout simplement parce que cette idée venait de William et comme toutes ses idées, je la trouvais géniale ! Et puis j'aimais aussi l'entendre dire qu'un jour je pourrais organiser notre mariage, à vrai dire je rêvais de ce jour depuis le début de notre relation mais même après dix ans, William ne me fit jamais sa demande. En fait, un soir il m'invita au restaurant et naïve comme je l'étais je cru que c'était justement pour me demander en mariage. J'étais excité comme une puce et pour cet évènement j'avais pris beaucoup de temps pour me préparer, attendant que mon homme rentre du travail. Lorsqu'il rentra du travail, un peu plus tard que d'habitude il fila se préparer me laissant seule dans la cuisine entrain de feuilleter un magazine. Son portable sonna, j'hésitai un peu puis finalement je passa la main dans sa poche pour récupéré le téléphone après tout ça pouvait être une urgence ou quelque chose comme ça. Du moins c'est ce que je pensais avant de lire ce message que sa secrétaire lui avait envoyé. Je reposai le mobile dans sa veste et fit comme si de rien n'étais jusqu'au milieu du repas, en fait je crois que j'avais un peu de mal à y croire et à m'en remettre. « Ca fait combien de temps que tu couches avec elle ? » lui demandai-je alors qu'il était en pleine explication sur une affaire, explication que je n'avais pas du tout écouter. « Pardon ? » « Tu m'as très bien entendu William. Ca fait combien de temps que tu me trompes ? » « Je te jure Léo', je vois pas de quoi tu parles... » Je le regardai quelques instant avant de finalement exploser en plein milieu du restaurant, hurlant des insultes en espagnol au nez de William qui essayait de me calmer. Il finit par avoué que ça faisait plusieurs mois qu'il me trompait avec sa secrétaire, il me confessa même que ce n'était pas la première fois durant nos dix années de vie commune. Il n'en fallut pas plus pour que je me décide à partir de chez lui avec Beth et Diego sous le bras. Déçue, blessée une nouvelle fois par un homme qui m'avait fait croire tant de chose avant de me trahir comme si je n'étais rien pour lui.



En quittant cette maison je savais bien que j'allais retourner à ce qu'on avait connu avant avec Beth, c'est à dire la galère. Heureusement, ma petite entreprise d'organisation de mariage marchait assez bien alors je pu nous payer un appartement potable dans un des quartiers de la ville de Monroe pour Diego, Beth et moi ; appartement que l'on occupe toujours aujourd'hui. En fait, depuis que j'ai quitté William les choses n'ont pas trop changé pour moi. Il me propose toujours de m'aider financièrement - ça se voit bien que des fois je galère à la fin du mois - mais jusqu'à présent j'ai toujours refuser prétextant être une femme forte et indépendante qui n'a besoin de personne et surtout pas d'un homme pour l'aider. Je crois que malgré tout durant ses dernières années j'ai offerts une vie un peu près confortables à mes enfants, du moins ils ne se sont jamais plains. D'un autre côtés, tous les deux ne se confient pas très facilement. Diego lui est blessé par le fait que son père et moi nous ne vivions plus ensemble et je sens qu'il est mal à l'aise à chaque fois qu'il me dis qu'il va passer une semaine chez William - que je suis malheureusement encore obliger de voir lorsqu'il vient le chercher. Elyzabeth quand à elle a bien grandis. Ce n'est plus mon petit bébé, c'est maintenant une belle jeune femme qui va fêter ses 22 ans, avec laquelle je travail tout les jours et dont je suis très fière, même si je ne lui dis pas assez souvent. Je la protège beaucoup, tout comme Diego, mais au fond c'est parce que je veux juste la protéger de tout ce que moi j'ai vécut et de toute ce qui m'a fait mal. Je ne veux pas qu'elle souffre comme moi j'ai soufferts en fait je veux juste qu'elle soit heureuse. Je sais qu'elle m'en veut de ne pas lui parler un peu plus de son père mais j'estime que ça ne vaut pas le coup, elle n'a rien à savoir d'un homme qui n'a jamais voulu la voir et qui ne la reconnaitrai même pas en la croisant dans la rue. Pourtant à chaque fois je me dis qu'elle lui ressemble et j'ai peur qu'elle aussi finisse par me laisser tomber un jour. Je sais, ça peut paraitre complètement nul après tout elle n'aurait aucune raison de le faire mais je crois que ça vient de moi. A cause de mes nombreuses déceptions je ne veut plus faire confiance à personne, je crains toujours qu'on m'abandonne ou qu'on me fasse du mal d'un façon ou d'une autre. Ce n'est pas pour rien si depuis mon histoire avec William je n'ai même pas eu d'autres aventures... Et oui, j'organise à longueur de temps des mariages pour des couples amoureux et heureux alors que je sais très bien que moi je n'aurais sans doute jamais la chance de porter une de ces magnifique robe blanche.


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