Sujet: The best of us must sometimes eat our words. Ven 12 Aoû - 4:35
Elliot Arthur Gaspard
✎ âge : 27 ans ✎ date et lieu de naissance : 3 septembre, New Jersey ✎ origine(s) : américaine ✎ statut : Célibataire ✎ métier/étude : ambulancier (se fait approcher par une agence de mannequinat) ✎ groupe : i like that on facebook ✎ avatar : James Franco
actif, aidant, adorable, amical, audacieux, aventureux, belliqueux, brave, cachottier, captivant, charismatique, charmant, charmeur, compétitif, compliqué, conciliant, confiant, confus, courageux, coureur de jupons, curieux, cynique, débrouillard, détendu, dévoué, direct, doux, drôle, dynamique, efficace, égocentrique, énergique, espiègle, étonnant, expressif, fort, gai, généreux, immature, indépendant, infidèle, innovateur, insouciant, instable, intuitif, irréfléchi, jaloux, joueur, jovial, kakou, rationnel, leader, macho, négligent, ouvert d’esprit, paresseux, persuasif, philosophe, pugnace, respectueux, romantique, rouspéteur, rusé, sans gêne, spontané, sûr de lui, susceptible, sympathique, tenace, unique, vaillant, vivant, vulgaire, zen Il fume. Il aime le sucre, surtout le chocolat. Il aime les légumes. Il est intolérant au lactose. Derrière son image de mec cool et un peu dupe se cache un homme philosophique et très intelligent. Il joue de la guitare et du piano. Il chante comme une casserole. Il aime le basketball et le hockey. Il a peur de s'engager dans une relation. Il préfère la simplicité à la complexité. Il adore apprendre. Il aime le rock. Ses groupes préférés sont Pink Floyd, Led Zeppelin, Iron Maiden et Muse. Il adore les nouvelles expériences. Il est très ouvert d'esprit. Il voue un culte au Seigneur des anneaux et aux super héros. Il n'a pas peur d'être sentimental devant un film. Il a déjà été babysiter et barmaid pendant son séjour au Québec. Il est bilingue (parle parfaitement le français et l'anglais). Ses matières préférés à l'école étaient les sciences. Son professeur de physique et de chimie l'a marqué à vie. Il aime l'alcool. Il a choisit d'être ambulancier pour le challenge quotidien. Les apparences ne comptent pas beaucoup pour lui.
« On a toujours le choix dans la vie. » Faux. Utopie. Les autres choisissent pour toi. Souvent. Pas tout le temps, mais ils choisissent à notre place à un moment ou un autre. Ça nous oblige de prendre un certain chemin, qu’on n’aurait pas nécessairement pris. Ça nous mène où la vie veut bien nous amener, nulle part d’autre. Le meilleur exemple possible pour vous démontrez que j’ai raison c’est la vie elle-même. Qui choisit de vivre? Personne, c’est les parents qui décident de nous donner la vie. Ce sont eux qui prennent la décision de concevoir, de garder un enfant. Oh évidemment cette décision finit par nous revenir un jour, mais cette fois-là du point de vue du parent et non de l’enfant.
Je suis né homme. Et par homme je n’entends pas l’être humain, ni le sexe mâle. J’entends plutôt le sens adulte du mot. Je pourrais ainsi dire que je suis né modèle, responsable. Et ce n’était pas un choix. Et personne n’avait fait ce choix. En fait si. C’était l’homme qui a décidé de conduire en état d’ébriété. Il a fait le choix de prendre le volant, il était prêt à risquer sa vie et celle des autres. Ses facultés affaiblies et lui ont tué mon père. Parfois, je me dis que ma mère aurait fait mieux de ne jamais se réveiller de son comma, tout aurait été tellement mieux pour tout le monde. Mais ça aurait été trop facile. La vie ne m’aurait jamais accordé un si grand privilège. Jamais elle ne m’aurait donné ça, volontairement du moins.
Pour ma mère je fus une consolation, un malheur, un bonheur, un boulet, une joie, un ami, un fils, un frère, un père… Enfin, je fus beaucoup de choses pour maman, peut-être trop d’ailleurs.
Il n’y avait pas seulement ma mère par contre. Il eut ma sœur, techniquement demi-sœur. Ça va je la considère comme ma sœur, tout court. Ma mère faisait la folle dans ce temps-là. Elle avait besoin d’un homme plus fort j’imagine. Ce n’était pas une maman sage et tranquille au départ disons. Elle batifolait à gauche et à droite pour remplir un vide qui semblait refuser d’être autre chose qu’un vide. Je ne me rappelle évidemment pas de tous ses épisodes puisque j’étais enfant encore. Je me souviens néanmoins que la fille – encore une femelle – de la voisine s’occupait souvent (tout le temps) de moi, même quand ma mère était là. Même quand des bruits que je ne comprenais pas à l’époque résonnaient dans mes oreilles voyageant de la chambre à l’étage au salon du rez-de-chaussée. Évidemment, maintenant je figure ce qu’il pouvait bien se passer au second, et je préfère ne pas m’imaginer trop de trucs.
Je ne puis dire que ma mère n’était pas présente. Quand elle l’était, elle en était étouffante. Je n’ai que très peu souffert de sont absence puisque c’était le seul temps de répit qu’elle m’accordait réellement. Dans le temps, j’étais peut-être jeune et naïf, je n’étais pas pour autant dupe et ignorant. Je voyais bien que quelque chose était différent. Le ventre de ma mère grossissait rapidement. Je me souviens du jour où elle avait pris ma main si menue et l’avait posée sur son ventre rendu plus gros qu’une énorme pastèque. Je ne comprenais pas le but de l’exercice, mes doigts d’enfant étaient si timides qu’ils ne faisaient qu’effleurer son bedon bien rond. Je pris plaisir à la chose quand je sentis un mouvement brusque « frapper » mes mains. À partir de ce jour, je posai tous pleins de questions, incluant : « Maman, est-ce que je peux mettre ma main sur ton bedon, encore, S’IL-TE-PLAIT! ».
Dernière édition par Elliot Gaspard le Mar 16 Aoû - 2:06, édité 29 fois
ᖦ hey mais c'est Invité
Invité
Sujet: Re: The best of us must sometimes eat our words. Ven 12 Aoû - 4:39
Un con. Voici ce que je suis; rien de moins qu'un pauvre con. Au moins, je ne le nie pas. J'ai trop longtemps joué au petit ange parfait et ouais parfait. Je me suis tannée, je voulais décider de ma vie. J’en avais marre que quelque décide toujours à ma place. J’avais envie de vivre comme bon me semblait, et j’étais rendu assez vieux pour faire mes propres choix, quitter le chemin dressé, en prendre un nouveau, que personne d’autre ne pouvait imaginer. J’aimais ma mère et ma sœur et je les aime toujours. Je suis en bon terme avec elles, mais j’ai du me détacher. Je leur ai tout donné, plus jeune, sans rien espérer en retour. J’ai l’impression de vivre ma jeunesse en ce moment, alors qu’avant je vivais mes vieux temps. C’est dommage, mais je suis bien ainsi.
On me croit plus enfantin que je ne le suis vraiment. Je l’admets, je peux me montrer très immature. Mais comprenez que tout le monde a besoin de faire ses expériences, de vivre follement. Mon passé n’excuse en rien mon comportement d’aujourd’hui, car j’ai choisis de me faire plaisir, de me laisser aller, mais elle explique assez bien les choses.
J’ai quitté la maison pour aller poursuivre mes études au Québec, à Montréal. Pourquoi là-bas? Tout simplement parce que je voulais changer de paysage, vivre quelque chose d’intense, réaliser un grand défi. J’y suis parvenu. J’ai appris le français et ai obtenu mon DEC pour technique ambulancière. J’avais 21 ans quand je suis revenu ici. Je me suis marré à Ahunstic (le CEGEP où j’ai suivi mon cours), je me suis fais d’incroyable amis et j’y retournerais n’importe quand. Pourtant, ce n’étais pas chez moi là-bas. Je suis donc revenu exercer ma profession d’ambulancier ici, dans cette banlieue banale qui est cependant mon chez moi.
Pas besoin de vous emmerdez avec tous ces épisodes dramatiques de ma vie. Pas besoin de vous raconter mes premiers pas, ni mon premier joint, ni ma première baise. Ça n'intéresse personne et ça ne sert à rien. Tout ce que vous avez besoin de savoir c'est que j’aime le party, j'aime les filles, j'aime n'être engagé à rien, j'aime mon job, j'aime les histoires d'un soir, j'aime mes amis, j'aime ma famille, j'aime ma personne, j'aime être con.
Dernière édition par Elliot Gaspard le Mar 16 Aoû - 1:52, édité 10 fois