WE CAN WORK IT OUT

Il devait être environ quinze heures quand Lyzabeth franchit la porte du Starbuck coffee ou elle avait rendez vous avec Jauny…Rendez vous ? Oui , officiellement c’était une sorte de rendez vous d’affaire, mais on savait très bien que c’était loin d’être une tache pour Beth de travailler avec Jauny. Elle aimait beaucoup la jeune femme et c’était liée d’amitié avec elle, d’ailleurs, elle n’hésitait pas a conseiller vivement la demoiselle comme traiteur a quiconque était client de l’affaire des Vega. Oui d’ailleurs c’était pour ça que Beth et Jauny devaient se voir aujourd’hui, la famille Vega (enfin…la mère et la fille pour être plus précis !) devaient organiser un grand mariage dans quelques mois et Lyzabeth voulait faire appel a son traiteur favori. Oui, non seulement Jauny était une personne très sympathique aux yeux de Beth, mais en plus elle faisait très bien son boulot ce qui était aux yeux de Lyzabeth l’une des meilleurs qualités qu’on puisse avoir ! C’est donc avec une ponctualité a faire peur que Beth arriva a son rendez vous de quinze heures…Il faut dire que la vie de Beth était reglé comme une horloge, plus personne ne dort dans la chambre de la jeune Vega des 7h (d’ailleurs si vous avez été un des chanceux a avoir pu resté une nuit dans cette chambre, vous savez que vous avez le reveil mit très tot avec elle !), un temps de preparation long mais encadré , un petit dejeuner avalé en deux temps trois mouvement et hop on se met au travail. D’ailleurs beaucoup ne savaient pas vraiment comment elle faisait…Au depart les gens trouvaient drôle de la voir se balader avec son gros classeur et ses tonnes de surligneurs et stylo de toute les couleurs possibles …mais quand ils la voyaient vraiment bosser, c’était une autre affaire…Et puis au fond on ne pouvait pas lui en vouloir d’être ambitieuse et determinée non ? Bon c’était son petit truc qui faisait que certains disaient qu’elle était givré mais après tout elle ne faisait que provoquer sa chance ! C’était quelque chose qu’elle adorait repeter a tord et a travers : je provoque ma chance parce que c’est très rare qu’elle vienne vous chercher…Elle en savait quelque chose, elle n’avait pas de père, pas de chance, elle avait dit adieu a la vie de famille avec son beau père ? pas de chance…Bref, elle en avait eu assez et avait décidé qu’il était temps que la roue tourne et qu’elle soit chanceuse. Puis ça lui réussissait bien après tout ! Elle était sortie meilleure de sa promotion au lycée et a l’université ! Elle en était fière et c’était grace a ça qu’elle était la, venant de prendre place a une table du Starbuck, un café a la main et attendant patiamment son amie et collègue Jauny qui finit par passer la porte et ne tarda pas a la rejoindre « Salut toi ! » lança t-elle a son amie avec un grand sourire « bon alors je veux pas te presser ni rien, mais j’ai un super truc pour toi ! enfin pour nous ! » dit-elle avec engouement

lizabeth + jauny-rose.

Lyzabeth, voilà une personne que j'aime énormément, elle était tout simplement parfaite. Elle m'avait permis de lancer mon truc, et elle et sa mère était tout simplement parfaite. Il faut dire qu'elles avaient de la chance, elles pouvaient s'adorer, se détester... N'importe quoi, je m'en fichais mais au moins, elles étaient ensemble et elles se parlaient. C'était ce qui me manquait le plus, pouvoir parler avec une maman, la mienne vivait toujours en Angleterre et elle ne téléphonait jamais. Elle m'envoyait un cadeau pour mon anniversaire, avec une carte signée "papa, maman." uniquement deux mots... Voilà à quoi se résumait la relation que j'entretenais avec mes parents. Enfin, tout ce que je pouvais espérer maintenant, c'était d'être une bonne mère pour mes futurs enfants car oui, je voulais des enfants, des tas enfants. Être fille unique avait été un des plus grands malheur de ma vie mais que voulez-vous... Quand on nait dans une petite famille bourgeoise anglaise, on ne peut pas s'attendre à des miracles... En tout cas, je n'attendais plus rien de ma famille et j'enviais secrètement les Vega, espérant qu'un jour je puisse atteindre la complicité absolue avec l'un de mes enfants, en parlant des Vega, j'avais rendez-vous avec la fille aux environs de quinze heures, bien sur... J'étais en retard, oui, c'était ma grande habitude, d'une ou deux minutes parfois ou alors une demi-heure, le retard était un de mes pires défauts. Quoiqu'il en soit, les gens était indulgent envers moi, allez savoir pourquoi... Y'a peut-être des têtes qui passent plus que d'autres. Dans tout les cas, Beth et sa mère, Leonora, étaient devenue de très bonnes amies au fil du temps. Elles avaient un talent sûr pour l'organisation alors je me débattais toujours pour paraitre parfaite devant mes clients. J'étais nouvelle dans le domaine après tout... En tout cas, elles avaient été adorables avec moi, me recommandant toujours peu importe les évènements.

Une chose était claire, Beth, telle que je la connaissais devait déjà m'attendre assise devant un bon café. Entrant rapidement dans ma voiture, je mis le contact tout en attachant ma ceinture, en deux temps trois mouvements j'étais en route pour le café. Beth était jeune, pourtant elle paraissait aussi organisée que ces patronne sévère, ça me faisait parfois très peur de voir à quel point je paraissais désordonnée par rapport à la belle. En effet, l'évolution prouvait que les gens étaient de plus en plus faignants et désorganisés, Beth était l'exception qui mettait toutes ces théories à plat. Oui, Beth était pire que parfaitement en organisé. Je m'arrêtais devant un feu rouge, patientant bien que pensant sincèrement qu'il l'avait fait exprès de passer au rouge à mon arrivée... C'était toujours comme ça. Quand j'étais pressé tous les éléments se mettaient en travers de mon chemin, un feu, une mamie qui avait commencé à traverser, un contrôle de police, bref n'importe quoi, c'était surtout pour ce genre de chose que j'arrivais la plupart du temps en retard, je ne dépassais jamais, oh grand jamais les limitations de vitesse, j'avais mit un temps fou à comprendre comment fonctionnait la route ici (car j'avais toujours eu pour exemple les anglais... qui eux paraissait totalement en contradiction), mon permis en poche, j'étais devenue une conductrice exemplaire. Le feu passa enfin au vert et je pu repartir tranquillement, bien que rapidement vers mon lieu de rendez-vous. Tout en me garant devant le café, je détachais ma ceinture puis descendis très vite. Je courus vers la porte, l'ouvrant à la volée. Beth était là... Normal. Je lui lançais un regard d'excuse avant de m'installer en face d'elle. « Salut toi ! » C'était ça le meilleur avec elle, elle était toujours de bonne humeur ! « Bon alors je veux pas te presser ni rien, mais j’ai un super truc pour toi ! Enfin pour nous ! » Ah, les affaires, toujours les affaires, n'empêche que j'adorais quand elle me parlait affaires, j'étais toujours sûre et certaines de tomber sur une bonne affaire ! « Tu sais que je t'aime toi ! » Lançais-je avec un sourire. Oui, cette fille était une perle pour dénicher des trucs géniaux ! Sans elle, je n'aurais sans doute pas conclus la moitié des contacts que j'avais pu décrocher. « Raconte-moi tout, renouvellement de vœux, fête d'anniversaire, mariage... ? » Il y avait de la demande, les gens ne s'embêtait plus avec la cuisine il demandait à d'autre de le faire, et dans l'idéal, il me demandait... J'aimais faire ça pour les autres, et surtout être payée pour le faire... Il fallait bien que je vive après tout !

hs; désolée pour la nuuuulité mais comme j'te l'ai dis, j'ai eu une longue période sans alors faut que j'me remette dans le bain.

Lyzabeth avait beau être d’une ponctualité imparable, elle était assez indulgente avec les autres, particulièrement avec ses amies, a vrai dire, elle ne perdait jamais son temps. Quand elle attendait les autres, elle sortait de son sac son agenda et notait des choses a l’intérieur …toujours en train de travailler celle la ! C’est vrai que certains y voyaient une addiction et c’est vrai que d’une certaine façon, elle l’était. Elle adorait son travail, elle adorait organiser des choses, elle adorait quand le téléphone de la maison sonnait pour l’organisation d’un mariage et elle adorait remplir sa petite fiche ou elle mettait toute les informations des clients…A vrai dire, les mariages n’était pas vraiment le truc qu’elle aimait le plus au monde…A vrai dire , quand on entendait Beth parler de mariage on avait l’impression qu’elle adorait son metier , qu’elle-même ne revait que du mariage et qu’elle n’avait qu’une envie : organiser le sien ! Mais a vrai dire, même si elle n’était pas contre et qu’elle attendait juste le moment propice (aux alentours de 27 ans) pour y penser, ce n’était pas vraiment sa passion, c’était quelque chose qu’elle faisait parce que cela lui faisait une super experience professionnelle en compagnie de sa mère qui lui avait proposé cela dès sa sortie de l’université. Au depart cela avait dérangé Beth de travailler chez sa mère…Mais le marché du travail était difficile et il fallait bien faire quelque chose et sa mère était après tout indépendante et laisserai Lyzabeth l’être, ça elle le savait. D’ailleurs les deux étaient davantage des associés qu’autre chose, quelque chose que Beth adorait tout particulièrement…Elle aurait détesté être l’employé a proprement dit de sa mère…Et puis ce n’était pas si désagréable comme metier, elle se sentait importante au fond et elle avait des tonnes et des tonnes de responsabilités ! Mais elle n’allait pas faire ça toute sa vie, elle le savait bien, elle allait finir par faire ce qu’elle voulait vraiment faire : organisatrice de concert et défilé…Elle se voyait déjà a New York , organiser les meilleurs concert de la ville avec les plus grandes stars qui viendraient en n’ayant qu’un nom a la bouche : le sien, elle se voyait en veritable working girl, ayant sa propre société d’organisation d’evenement…reveuse ? oui mais elle restait réaliste dans la mesure du fait qu’elle allait tout faire pour y arriver…Oui rien ni personne ne se mettait entre Beth et ses rêves ! Quand Jauny arrive, la brune ne put s’empecher ce sourire « Tu sais que je t'aime toi ! » la colombienne repondit d’un clin d’œil avant d’ajouter « et moi aussi je t’aime ! la preuve ! », la jeune femme sortit une pochette en plastique de son sac alors que Jauny continuait « Raconte-moi tout, renouvellement de vœux, fête d'anniversaire, mariage... ? » l’engouement seul de Jauny faisait sourire Beth, elle était a la fois professionnelle et enjouée, un vrai petit rayon de soleil, elle aurait voulu être un peu plus comme elle a vrai dire ! Moins serieuse et plus drôle ! « il s’agit d’un mariage ! et pas n’importe lequel ! l’une des familles les plus riches de Monroe qui veulent un mariage a faire palir de jalousie Kate et William…et pour moi il n’y a qu’un traiteur qui peut leur donner ce qu’ils veulent question nourriture » dit-elle en souriant et en ouvrant la pochette pour montrer la fiche qu’elle avait rempli a Jauny. Il y avait la les numéros de telephones, les noms et toutes informations de bases mais egalement quelques indications pratiques tel que le nombre d’invités ou encores des details obligatoirent qu’avaient demander les familles , il y avait la d’écrit quelques plats (pour la plupart de luxe) que les Walters voulaient absolument voir servi, pour Beth il n’y avait aucun doute. Seule sa Jauny pouvait faire ça !

lizabeth + jauny-rose.

J'adorais quand on me refilait du travail, certes, je n'étais pas une mordue de travail comme semblait l'être la jeune femme mais j'aimais travailler, d'autant plus que la cuisine c'était un de mes trucs favoris. Oui j'adorais cuisiner pour les autres. Sans doute un truc que ma mère m'avait transmit dans le patrimoine génétique qui était maintenant le mien... Enfin, j'étais toujours prête à faire à manger pour quelqu'un ! Quoiqu'il arrive, je n'avais jamais refusé un client et ce n'était pas maintenant que j'allais commencer. Les buffets, ça me connaissait, j'aimais confectionner encore et toujours des plats originaux... Enfin, les gens ne commandaient jamais de quoi me faire sauter de joie mais la décoration des plats restaient entièrement sous ma responsabilité et je pouvais passer des heures à faire quelque chose avec de la nourriture. « Il s’agit d’un mariage ! Et pas n’importe lequel ! L’une des familles les plus riches de Monroe qui veulent un mariage à faire pâlir de jalousie Kate et William…et pour moi il n’y a qu’un traiteur qui peut leur donner ce qu’ils veulent question nourriture. » J'adorais les mariages ! Oui, de tout ce qu'on pouvait ma proposer, les mariages restaient un de mes évènements préférés, en tant que traiteur, j'avais le droit de participer au mariage, dans les coulisses bien sur, j'étais celle qui coordonnait toutes les arrivées de nourritures, le moment où il fallait réapprovisionner, je préparais les plateaux qui circulaient entre les invités. Bref, j'aimais me dire que sans moi, certains se trouveraient perdus en cuisine... En tout cas, une chose était sûre, aucun des mariages auquel j'avais assisté ne m'avait fait rêver, certes, c'était beau deux personnes qui s’aimaient, mais j'avais déjà une idée très précise du mariage que je voudrais et je savais que seules les Vega seraient capable d'organiser le mariage de mes rêves. Encore faudrait-il que je trouve le garçon capable de me supporter assez pour vouloir m'épouser... Depuis que Siofra était mariée, je ne rêvais que d'une chose : me marier à mon tour. Mais ma vie amoureuse était en chantier et tous les hommes que j'avais pu rencontrer ne désirait rien d'autre qu'un peu d'amusement. J'en avais marre de jouer cette fille. Je voulais m'amuser aussi... Mais pourquoi ne pourrais-je pas m'amuser toujours avec la même personne ?! Les hommes ne comprenaient sans doute pas mon point de vu mais bon j'estimais qu'à vingt-cinq ans, il était largement temps de se caser. J'attrapais la fiche que Beth tenais entre les mains. Un mariage à faire pâlir Kate et William, je voulais bien voir ça. C'était tout de même la famille royale d'Angleterre ! Qui pouvait rivaliser ?! J'avais suivit de la première minutes à la dernière ce mariage sur mon téléviseur, en effet, j'étais née et j'avais toujours vécu dans la ville de Birmingham, et l'Angleterre resterait à jamais encré dans mes racines. Je vivais maintenant en Amérique mais tout, jusqu'à ma façon de parler (dont cet accent british que les gens reconnaissaient directement à l'oreille) renvoyait à mes origines. Bref, pour moi, aucun mariage ne pourrait facilement rivaliser sur celui du prince William. Je parcourais la liste des plats que l'on me demandait de confectionnait, une chose était sûre, ces gens avait de l'argent à dépenser... Jamais personne ne commandait autant de nourriture d'aussi bonne qualité. D'autant plus que je n'avais jamais gouté à la moitié des ingrédients composant ces plats. Tout ce que je pouvais dire c'est que j'avais hâte de me mettre au travail, c'était un défi que je me ferais un plaisir de relever. En effet, peu importe le nombre de plat, ni même le prix, je pouvais le faire. Du moment que ces gens me payait. Je ne faisais jamais de commentaires. Sauf quand les clients n'étaient pas là. Oui, j'étais le genre de personne à ne pas être d'accord avec certains choix mais je le gardais pour moi, surtout si cela me faisait perdre de l'argent. Il y avait tellement de choses délicieuses à bas coûts, non il fallait toujours qu'ils essayent de prendre les trucs qu'ils n'osaient jamais acheter habituellement et que personne n'osaient toucher de la soirée... Ce fut le nombre d'invités qui retint mon attention. « Mais qui peut inviter autant de gens à son mariage ! C'est qui ce mec, un trader ?! » Ou un bon trafiquant de drogues au choix... De toutes les façons, il devait payer assez pour que je puisse vivre le mois entier. « S'il divisait sa liste d'invités par deux, rien que pour les faire-part, ils économiseraient un max... personne ne peut connaitre autant de personne ! » Quand on était le prince William, il y avait la diplomatie, quand on n'était pas le prince William, on se fichait de mettre mal une personne ! Surtout si on ne lui avait parlé qu'une seule fois ! Même moi, j'ignorais si j'inviterais mes propres parents à mon mariage ! N'empêche, je n'allais pas cracher sur ce client, il pouvait me demander tout les plats qu'il voulait, avec le nombre d'invités qu'il se permettait de faire venir, il devrait ne pas chipoter sur les prix.

Lyzabeth et les mariages ce n’étaient pas une grande histoire d’amour au depart vu que Lyzabeth n’avait jamais rever d’organiser des mariages comme sa mère, a vrai dire, elle n’avait même pas d’opinion sur le mariage en général au depart. Elle n’était pas pour ou contre, elle s’en fichait, elle ne comptait pas se marier (ou ne pas se marier) tout de suite, elle avait le temps de reflechir. Mais depuis qu’elle travaillait avec sa mère, elle avait l’impression que maintenant c’était son job de vendre du rêve par rapport au mariage. Elle ne savait pas si elle se marierait elle-même mais elle poussait un peu les gens a le faire : « le mariage ? la plus belle façon de prouver son amour » disait-elle d’un ton reveur devant les hommes et femmes qui venaient…Cela les poussait a le faire bien et donc a demander le gros pack que proposaient la famille Vega. Pour ce qui était du mariage, Beth n’avait jamais vraiment eu de preuve que cela fonctionnait. Sa mère n’avait jamais été mariée et pourtant elle avait été très fortement déçu…a deux reprises d’ailleurs ! Beth évitait d’en parler avec sa mère, elle savait que ce n’était pas vraiment le sujet a aborder : le père de Diego et encore moins son père a elle. Elle aurait pourtant voulu en parler avec elle mais elle ne le faisait pas…Faire souffrir sa mère n’était pas quelque chose qu’elle voulait. Elle aimait beaucoup Léonora Vega et avait juste beaucoup de mal a lui montrer…Et puis montrer toute son affection a sa mère ne correspondait pas avec le coté « working girl » qu’aimait montrer Beth. Montrer qu’on aimait beaucoup sa mère, c’était montrer qu’on avait un point faible ? C’est vrai que Beth avait un petit pincement au cœur parfois quand on parlait de sa mère. Elle l’aimait sa mère mais souvent celles-ci se disputaient…Mais c’était bien la seule famille de Beth, elle et son petit frère Diego. Quelque chose tira Beth de sa reverie : la voix de son amie : Jauny. Celle si lui parla alors du mariage qu’elles devaient organiser. Beth secoua lègèrement la tête pour se reconcentrer, aller c’était l’heure de bosser la (enfin était-ce parfois l’heure de ne pas bosser justement dans le petit monde de Lyzabeth ?) Beth posa le regard sur la fiche qui était desormais entre Beth et Jauny. Et oui il s’agissait de personne important cette fois et Beth comptait bien réussir a faire le plus beau mariage et se faire une reputation a elle, mais aussi donc a sa mère et la avec le traiteur a Jauny dans le monde des personnes très importante. C’était vraiment un truc que la jeune femme devait bien organiser «« Mais qui peut inviter autant de gens à son mariage ! C'est qui ce mec, un trader ?! » demanda Jauny « a vrai dire le père de la mariée est dirigeant d’un grand journal a New York, la fille a entendu parler de nous et vit a Monroe donc elle a fait appel a nous ! » c’était d’ailleurs une chance que Beth n’allait pas laisser passer ça c’était sur ! Celle-ci surveillait a vrai dire les reactions de Jauny « S'il divisait sa liste d'invités par deux, rien que pour les faire-part, ils économiseraient un max... personne ne peut connaitre autant de personne ! ». Beth hocha la tête puis reprit la parole « en effet, mais je crois pas que l’economie soit vraiment leur objectif ici » elle haussa les épaules et reprit « tout ce que je sais c’est qu’il faut qu’ils soient satisfaient comme ça, ils en parleront autour d’eux et on pourra doublé nos clients ! »

lizabeth + jauny-rose.

Toutes les filles rêvaient d'un mariage de princesses. J'admettais moi-même vouloir d'un beau et grand mariage... Seulement, les moyens n'étaient pas souvent au beau fixe, comme dans mon propre cas, et les filles devaient se résoudre à faire des sacrifices, j'en connaissais qui était prête à tout pour tout avoir... Mais parfois, cela était impossible et finalement, elle restait déçue... Personnellement je préférais ne pas trop imaginer la couleur de ma robe ou le nombre d'invités tout simplement parce que je ne savais pas quel avenir le destin me réservait... Je n'étais même pas sûre de me marier un jour. Du moins, j'espérais sincèrement pouvoir fêter mon amour pour un homme, j'aimerais pouvoir prouver à mes parents que même sans leur aide, j'ai réussis dans ma vie. J'aimerais pouvoir leur prouver que mon départ pour l'Amérique n'était pas une erreur, une décision bête prise sur un coup de tête. Non, je ne considérais absolument pas cette décision comme bête. Non surement pas. J'avais rencontré des gens tellement adorables. Des gens qui j'adorais et que je n'aurais jamais rencontré (ou retrouver) si je n'avais pas justement prit CETTE décision. J'étais heureuse aujourd'hui et je pense qu'au fond de moi, j'aurais voulu que mes parents soit fière de moi. Quel genre de parents osait rester en froid avec leur unique fille ? Oui, j'étais leur unique fille et ils n'avaient plus personne, comment pouvaient-ils supporter ça ?! Je ne pourrais pas personnellement. Je comptais avoir plusieurs enfants et même si UN SEUL d'entre eux osait ne plus m'adresser la parole, je ferais n'importe quoi pour comprendre, pour être de nouveau en contact, avoir ne serait-ce qu'un coup de téléphone par semaine. Mes parents n'avaient rien fait... Pour les vingt ans, ils avaient envoyé un peu d'argent, puis silence radio depuis... « À vrai dire le père de la mariée est dirigeant d’un grand journal à New York, la fille a entendu parler de nous et vit a Monroe donc elle a fait appel a nous ! » Je me demandais comment les gens pouvaient entendre parler de nous. Personnellement je ne faisais pas de pub, il y avait ma boutique, uniquement et les Vega qui m’aidaient dans mes affaires. Je ne savais pas comment se débrouillait les deux demoiselles de leur côté. Enfin Beth devait gérer cela comme un chef comparé à moi... Elle paraissait en tout cas. Je ne cherchais pas à trouver des clients partout, en fait, je ne désirais pas être un grand traiteur... Non, un traiteur reconnue localement me suffisait amplement mais comme je le disais, je ne comptais pas cracher sur les clients, d'autant plus si leurs parents était importants... Mon père était célèbre... Enfin célèbre, en Écosse du moins, un joueur de rugby écossais, voilà ce qu'était mon géniteur, le fait est qu'ici, aux States, les gens n'étaient pas très axés rugby, basket-ball ok, football américain ok, même base-ball... Mais le rugby non. De mémoire, je n'avais pas entendu parler de club à Monroe... Pas que ça m’intéresse. « En effet, mais je ne crois pas que l'économie soit vraiment leur objectif ici » C'était temps mieux pour nous en même temps, plus ils dépensaient d'argent, plus notre salaire pourrait être élevé après tout... « Tout ce que je sais c’est qu’il faut qu’ils soient satisfaits comme ça, ils en parleront autour d’eux et on pourra doubler nos clients ! » Doublé mes clients ne seraient pas du luxe. Rien que pour ma boutique. Je voyais régulièrement les gens qui avaient assistés à des fêtes où j'avais confectionné le buffet revenir gouter ma cuisine dans ma boutique. C'était super et j'adorais retrouver des têtes connues. « Y’a vraiment QUE toi pour trouver des affaires pareil ! » Je regardais rapidement la bouffe qu'ils désiraient. « Bah dis donc. Ils auront de quoi faire ! » Puis regardant Beth, toute excitée. « J'ai hâte de m'y mettre. Le mariage aura lieu à Monroe ? » Je me demandais bien comment ils allaient pouvoir faire pour faire entrer autant de gens dans la mairie mais bon... Ils avaient déjà sans doute prévu leur coup. « Je crois que je connais le père de la fille. J'ai fais mes études à New-York et j'me suis fais recalée par ce "grand journal"... » Je mimais des doigts les guillemets... J'avais en effet essayer de me faire engager comme journaliste après avoir fini mes études dans la littérature française... Mais je n'avais pas diplôme en journalisme et ce mec ne voulait que ça... Il avait manqué une affaire mais je m'en fichais, j'étais plus heureuse ici dans ma cuisine !

Lyzabeth travaillait d’arrache pied pour pouvoir se degoter des clients, elle se levait tot le matin et se couchait tard le soir. Elle allait elle-même chez tout ce qui était fleuriste et autre « collègue » pour être sur que tout allait être parfait. Il ne fallait pas mentir, un mariage ce n’était pas comme un anniverssaire et ne se fetait pas tout les ans (enfin pas pour tout le monde en tout cas, et puis on était a Monroe, pas a Las Vegas), du coup tout devait être parfait si on ne voulait pas que la mariée ne tape de crise et surtout ruiner sa reputation. Lyzabeth avait déjà fait des erreurs dans son travail, heureusement elle avait toujours réussit a rattraper le coup et n’avait jamais salis le nom de l’entreprise de sa mère, mais elle avait parfois eu chaud par exemple avec le timing ou elle se reportait a plus tard ce qui ne devait pas l’être…Mais après tout c’était le truc avec chaque metier : on fait des erreurs et on apprend de ces même erreurs, Lyzabeth detestait tellement raté quelque chose qu’elle avait fini par maintenant faire très attention a ce qu’elle faisait et surtout avec qui elle travaillait. L’entreprise de sa mère marchait plutôt bien, il fallait le dire, elles étaient plutôt connu a Monroe et la plupart des gens venaient organiser leurs mariage et renouvellement de vœux chez les Vega. Beth était plutôt fière de sa mère, même très fière, Léonora avait très bien reprit sa vie en main et voila qu’elle réussissait, elle le meritait amplement…Et même si Beth ne le montrait pas, elle était très fière et reconaissante envers sa mère, fière qu’elle ai réussit, reconaissante qu’elle lui ai permit de faire partit de l’entreprise et d’elle aussi apporter quelque chose a celle-ci. Lyzabeth tenait son rôle très a cœur, c’était plus qu’un travail, c’était un travail donné par sa mère, Beth sentait qu’elle devait doublé d’effort, ce n’était pas un patron qu’elle risquait de decevoir mais bel et bien sa mère ce qui mettait une pression double sur les épaules de la jeune fille…Puis a force de vouloir s’améliorer elle était tombée amoureuse de ce travail, des post-it dans ses gros classeur avec pleins de photos pour proposer aux gens de multiples choses pour leur mariage, elle était tombée amoureuse de ces fiches a remplir, de ces coups de téléphone ou elle devait se montrer la plus cordiale possible même si les choses n’allaient pas toujours comme elle voulait, mais ce qu’elle aimait le plus, ce qu’elle adorait par-dessus tout, c’était quand le mariage se deroulait, juste après l’échange des vœux et qu’elle voyait les gens profiter de ce qu’elle avait fait…La elle sentait qu’elle avait accompli quelque chose de bien : donner a un jeune couple la journée de leur vie et a tout leurs invités, une fête ou s’amuser. « Y’a vraiment QUE toi pour trouver des affaires pareil ! » Beth leva les yeux, faussement modeste, elle aimait bien ce genre de compliment et ne pouvait décidement pas le cacher ! « Bah dis donc. Ils auront de quoi faire ! » Lyzabeth hocha vivement la tête « je suis sur que tu va faire quelque chose de génial ! » dit-elle très sur d’elle, elle avait entièrement confiance en Jauny qui était plus qu’une collègue : une amie. « J'ai hâte de m'y mettre. Le mariage aura lieu à Monroe ? » Lyzabeth hocha la tête a nouveau et sourit, c’était quasiment inesperer que des clients new yorkais veuillent se marié a Monroe, mais visiblement, le couple y était installer depuis peu et aimait le coté verdoyant qu’on ne trouvait pas a New York , a part eventuellement a Central Park mais ce n’était pas dans leurs projets de le faire la-bas « oui, ici même , ils veulent faire ça en extérieur a ce que j’ai comprit » Beth replaça une mèche de cheveux brune alors que Jauny reprenait « Je crois que je connais le père de la fille. J'ai fais mes études à New-York et j'me suis fais recalée par ce "grand journal"... » Beth se mordit la lèvre puis finalement prit un regard détaché et faussement snob « alors on lui prouvera que tu as très bien réussit ailleurs ! » dit-elle avec un sourire