quand jau' s'invite chez les sullivan du numéro 24.

siofra-isil + jauny-rose.
« Je rajoute une fraise ou pas ? » J'avoue, oui je l'avoue ! Je parle à mon chien ! Banzaii aboya, oui, non, je pris son adorable regard pour un oui. Banzaii était le seul à me comprendre, oui, en ce qui concernait la cuisine il était toujours de bon conseil, enfin je suppose que j’arrangeais ses aboiements comme ça me chantait mais j'aimais pouvoir dire qu'il mettait sa main ou patte plutôt à la pâte... Mouais, plutôt étrange comme formule. Bref, ce gâteau était parfait, un peu enfantin oui mais parfait, de toute façon, qui n'aimait pas les gâteaux au chocolat surplombé de fraises tagada. PERSONNE, même pas ma Siofra, du moins j'espérais parce que je l'avais concocté rien que pour elle. Une vraie mère poule, il faut dire que Jauny et Siofra, c'était du solide ! Bah ouais, on se connaissait depuis des années, que dis-je pratiquement deux décennies, bon d'accord, faut pas abuser... Mais j'avais quelques années quand on avait échangé nos premières correspondances, ces quatre semaines que nous avions ensuite passé ensemble dans le cadre de cet échange ! Oui, Siofra avait toujours été un proche pour moi, seulement elle était partie... Siofra avait quitté l’Irlande alors que moi, j'étais resté en Angleterre... Puis il y a ce moment, vous savez, vous ne vous rappelez même plus que cette personne existe et vous la rencontrez avec quelques années de plus, dans les rues de cette ville... Une ville où apparemment vous ne connaissiez personne. Oui j'avais retrouvé ma belle correspondante Irlandaise. Puis voilà, elle c'était mariée et m'avait appris qu'elle attendait un enfant ! Oui, dès qu'elle me l'avait dit, je m'étais tout simplement promis de pourrir gâté cet enfant ! Mes parents ne m'avaient pas doté de frères et sœurs capables de me donner d'adorables neveux et nièces, il fallait bien que je me trouve une famille de substitution. En fait, quand j'y pensais réellement Siofra était presque une famille pour moi, un repère, quelqu'un que j'avais connu avant de faire ma crise et d'arriver aux États-Unis. Oui, Siofra représentait à elle seule un bon nombre de mes souvenirs de ma terre natale. Pourquoi ce gâteau ?! Je ne savais franchement pas... Une façon de lui dire "merci Siofra d'être toi" ou tout simplement "s'il te plait me laisse pas à la porte" parce que je comptais bien m'incruster chez elle sans y être invitée, ce n'était pas la meilleure façon pour être appréciée mais... Siofra me connaissait après tout. Et puis, plus beaucoup de gens ne résistait à mes gâteaux. Je me perfectionnais de plus en plus, il fallait bien que je teste mes expérimentations sur quelqu'un et qui serait mieux qualifié que mes amis pour jouer ce rôle ?! Je posais le gâteau au fond de l'emballage carton sous le regard de mon animal de compagnie préféré. « Bon je reviens dans quelques heures mon gros, tache de pas trop énerver le voisin. » Je plaisantais... Quoique... Je n'aurais pas été contre qu'il revienne frapper à ma porte pour se plaindre du bruit, il était sexy dans son genre et j'aimais ça ! Avec ses yeux à tombée à la renverse, bref... Je sortais de l'appartement, le gâteau en sureté. Pas besoin de la voiture... Nous habitions par une heureuse chance dans le même quartier. Je faisais claquer mes talons sur le béton accélérant de plus en plus, j'avais hâte de voir sa tête. Arrivant devant la jolie maison, je frappais à plusieurs reprises puis attendis patiemment qu'elle arrive. Il était onze heures, une heure très convenable tout de même !

JAUNY & SIOFRA

L'amitié doublent les joies et réduit de moitié les peines ♥

J'avais très mal dormi cette nuit. J'avais eu un sommeil très agité. Et du coup pour ne pas réveiller Cameron, j'étais descendu au rez-de-chaussé sur le canapé. Mon sommeil avait été entre coupé. Apparemment il y en avait un qui ne voulait pas que maman dorme. Et maman n'était pas trop contente du coup. Je m'endormis sur le canapé. Et ce n'est que sur les coups de six heures que je fus endormie. Sur les coups de huit heures, je sentie Cameron tout prêt de moi. Il se doutait qu'aujourd'hui je n'allais pas allée travailler. Il me dit « Amour, ça va ? je t'ai laissé du café ! Je vais au travail on se voit ce soir d'accord petit ange ! Je t'aime ». Je ne répondit que par un baisé, avant de sombrer dans le pays des rêves. Et cette fois un sommeille calme et sans perturbation. J'ouvris les yeux a dix heures. Encore en pyjama la tête complètement défaite. On aurait dit que j'avais fait la java toute la nuit alors qu'il n'en était rien. Mes chiens vinrent me faire la fête. Je pris le temps de l'es caresser. Ainsi que les matous. Puis tout le monde repartit à ses occupations. Je me dis ma tasse de lait avec mes deux gouttes de café et mes tartines. Je me calais sur le canapé, calant ma tasse sur mon ventre. Bah quoi ça avait ses avantages d'être enceinte. Je souris a cette pensée. J'attrapais la télécommande et je me mis mon DVD. Non ce n'était pas une comédie romantique, ni un film d'action encore moins d'horreur. C'était simplement un walt disney et là en l'occurrence c'était Le roi lion. Un de mes dessins-animés favoris. Autant vous avouer que j'avais la collection dvd de tout les disneys. J'étais une gamine qui adorait les disneys. Fallait pas m'en vouloir. Et le fait de savoir que j'allais avoir un bébé, ça n'avait que renforcé le fait que j'étais encore très enfantine.

Je finis mes tartines et doucement mon lait au café. Récitant presque chaque passage du dessin animé. Quand j'entendis taper à la porte. Qui cela pouvait bien être ? Je me demandais vraiment. Je n'étais même pas habillé correctement. Merde ! En plus ça ne pouvait pas être Cameron. Je me mordis la lèvre inférieure. Et finalement je me dis que je m'en foutais. J'allais donc à la porte, regarda par le petit trou et quand je vis qui était là. Un énorme sourire se dessina sur mes lèvres. Ma belle Jauny. J'ouvris immédiatement. Lui offrant un visage lumineux, un peu cerné, mais très lumineux et heureux. Je dis alors « Quelle surprise je ne m'attendais pas à recevoir de la visite ! Tu as de la chance qu'aujourd'hui je sois restée à la maison ! Entre ma douce fais comme chez toi ! ». Je me poussais du passage, afin de l'a laisser entrer. Qu'est-ce qu'elle avait là dans ses mains ? Ça sentait bien bon. Je m'étais même pas rendu compte que le dessin animé tourné encore, et que la chanson Hakuna Matata chantais en fond sonore. Je repris la parole « Je suis super contente de te voir ! Vraiment ! C'est une bonne surprise ! ». Pour la débarrasser, je lui pris le carton des mains et le posé sur le comptoir de la cuisine. Et avec des yeux de gamine, mais vraiment. Comme une gamine devant un truc qu'elle aime. Ça sentait super bon. Je posais des yeux sur elle et un sourire très grand et je lui dis « Qu'est-ce que tu nous as préparé ?! ». Je n'ouvrais pas sans son autorisation ! Le nous était tout naturel. Enfin j'en profitais qu'elle est les mains libres. Pour faire le tour du comptoir et la prendre dans mes bras, comme je le faisais souvent. Bon plus les mois avancées, et plus fallait que je tende les bras. Parce que mon ventre était de plus en plus gros et rond. Et avec un grand sourire, je pris sa main et la posé sur mon ventre et je dis « Tu sens ? C'est sa manière à lui de dire bonjour a tata Jauny' ! ». Je lâchais un petit rire.

siofra-isil + jauny-rose.
Enfin, elle ouvrait la porte. Siofra en tenue du dimanche ?! Ouais, pourquoi pas. J'avais d'un seul coup l'impression d'être trop habillée, en fait... C'était mon truc, les virées shopping, il fallait toujours que j’achète un truc, bref, des robes, des tailleurs, peu importe ce que c'était, il me fallait toujours quelque chose. Le fait est que Siofra ne s'attendait surement pas à recevoir de la visite. « Quelle surprise je ne m'attendais pas à recevoir de la visite ! Tu as de la chance qu'aujourd'hui je sois restée à la maison ! Entre ma douce fais comme chez toi ! » Ahah, j'avais toujours de la chance pour ces choses là, pas que je m'invite régulièrement chez les gens sans prévenir mais je ne faisais jamais chou blanc dans ce genre de situation. De toute façon, Siofra allait devenir maman dans peu de temps, je doutais qu'elle aille bien loin. J'entrais tranquillement, faisant comme elle l'avait... Comme chez moi. En fait, j'étais une habituée de la maison Sullivan maintenant. En effet, je devenais rapidement envahissante quand je me surprenais à apprécier particulièrement une personne, or Siofra était l'une de ces personnes particulière à mes yeux... Elle était Siofra simplement. « Je suis super contente de te voir ! Vraiment ! C'est une bonne surprise ! » J'avoue, j'étais quelque peu rassurée, je ne m'attendais à ce qu'elle me fiche dehors bien sur mais... Elle aurait tout simplement être en colère que je ne prévienne pas... Non, n'importe quoi, Siofra était Siofra, trop gentille avec moi sans doute. Personne, je me serais donné des coups de pieds au derrière. Heureusement, il existait des gens qui ne possédaient pas ce caractère horrible dont j'étais dotée. Le gâteau fraichement préparé atterrie en sureté près de la demoiselle qui me demanda avec envie. « Qu'est-ce que tu nous as préparé ?! » Puis avant même que j'ai pu répondre elle attrapa ma main et la posa sur son ventre. « Tu sens ? C'est sa manière à lui de dire bonjour a tata Jauny' ! » Comme j'étais contente, vous ne pouvez savoir à quel point j'étais contente que ma jeune amie devienne mère, elle ferait une mère tellement géniale ! J'en étais sûre et certaine. J'avais hâte que cet enfant montre le bout de son nez, presque autant que ses parents eux-mêmes ! « Bonjour bébé ! J'espère que maman prend bien soin de toi ! » Dis-je en lançant un sourire à la jeune femme. Je jetais un œil à la télé. Apparemment elle ne semblait pas se torturer... Quoique ce dessin animé restait tout de même tristounet par moment... Enfin, je ne pouvais pas lui reprocher de regarder ce genre de dessins aminés, je raffolais comme beaucoup de gens de notre âge, de ce genre de chose, peut-être encore plus que les gamins, pour qui ils étaient normalement destinés. Je m'approchais du carton et me prépara à l'ouvrir face à Siofra. « Prête ?! » Avant même qu'elle est répondu. J'ouvris le carton en criant pratiquement. « Joyeux anniversaire ! » Ce n'était pas son anniversaire bien sur, mais ... Un peu de folie ne pouvait faire de mal à personne et puis il fallait bien que j'introduise ce délicieux fond au chocolat que j'avais préparé simplement et avec amour. Parsemé de bonbons simplement par que Siofra était totalement le genre à manger un paquet de fraises tagada en entier d'après moi ! En fait, qui pouvait réellement résister à quelques fraises tagada surmontant un délicieux fondant au chocolat. Je m'adressais ensuite au ventre de la demoiselle. « Bébé, maman va bientôt te faire gouter au gâteau au chocolat ! » Dis-je en rigolant. « J'espère que tu prends bien soin de toi aussi ma belle, je veux que tu me fasses le plus beau bébé du monde. » Je pensais à toutes les choses que je pourrais lui apprendre. Je vivais en quelque sorte ma vie amoureuse par procuration, pratiquement tout les gens que j'avais pu connaitre était soit casés, soit travaillait sur le coup... Moi... J'étais la pauvre perdue des relations amoureuse. Siofra, c'était la cerise sur le gâteau ! Ou la fraise en l’occurrence... Mariée et enceinte ! Qu'est ce que je l'enviais, c'était mauvais d'envier la vie des autres, pourtant, je ne pouvais pas le cacher, j'aurais terriblement adoré être dans le même cas qu'elle !

JAUNY & SIOFRA

L'amitié doublent les joies et réduit de moitié les peines ♥

On taqua à la porte, j'étais encore en pyjama enfin disons pas habillé, j'étais vraiment habillé n'importe comment. Aujourd'hui je n'étais pas allée à la clinique travailler, j'avais une très mauvaise nuit et il était donc préférable que je reste à la maison. Je m'étais vraiment demandé qui cela pouvait être. Et quand j'ouvris la porte et que je découvris ma belle Jauny. Alors j'étais la fille la plus heureuse. C'était une super surprise et j'étais très contente de la voir. Je lui dit qu'elle avait eu de la chance que je ne travaille pas. A cette heure-ci normalement j'étais au travail. Donc elle avait eu une chance folle. Je l'a laissée entrer et lui dit de faire comme chez elle. Après tout elle était chez elle, enfin je veux dire par là que pour moi mi casa et su casa quoi. Ma maison et ta maison. Donc elle pouvait faire comme chez elle. A côté d'elle je me sentit un peu clocharde, comme j'étais habillée. Elle toujours aussi élégante et belle. Vraiment et c'était appréciable aussi. Elle venait souvent à la maison et de ce fait faire comme chez elle était loin d'être un problème. Et la recevoir chez moi était toujours un plaisir. J'appréciais être entouré des personnes que j'aimais et qui était très très importante à mes yeux. Et Jauny en faisait partit. C'était toujours un immense plaisir quand elle franchissait le pas de la porte pour rentrer dans mon humble demeure, où elle était tellement la bienvenue. Elle pouvait débarquer à la maison quand elle le voulait. Du jour comme de la nuit. Je suis sûr qu'elle savait même où se trouvait le triple de la clés de la maison d'entrée. L'endroit pas très original je sais, sous le tapis devant la porte. Enfin sur le côté de la porte. Ce tapis m'avait gonflé mais Cameron y tenait du coup le compromis était de le mettre sur le côté. Mon visage était illuminée d'un beau sourire. Je remarquais la boite qu'elle portait et je me doutais que c'était un gâteau, elle était si bonne cuisinière, j'appréciais toujours manger c'est bon gâteau. Ça faisait toujours le plaisir de moi et le bébé. On se régalais toujours tout les deux avec le gâteau de tate Jauny. Le gâteau posé sur le comptoir.

Je m'approchais d'elle, alors que je sentis bébé s'agiter dans mon ventre. Alors j'attrapais sa main et la posais dessus afin qu'elle le sente. Sa manière de dire bonjour à lui. Elle me dit « Bonjour bébé ! J'espère que maman prend bien soin de toi ! » . Un sourire s'étira sur mes lèvres. Alors que je hochais la tête. Je savais à quel point elle était heureuse, je devais même dire qu'elle était toute aussi heureuse que nous. Alors que le Roi Lion continuais de tourner en fond. J'avais complètement oublié et a vrai dire je m'en foutais pas mal. Tout ce qui comptais maintenant c'était que Jauny était là et que j'allais pouvoir parler et profiter avec elle. Elle s'approcha du carton et me demanda si j'étais prête, je hochais vivement la tête et elle ouvrit le carton. En voyant ce beau gâteau avec des fraises tagada dessus et ce chocolat. Un sourire de gamine gourmande illumina mon visage. En plus c'était aussi beau esthétiquement. Elle cria presque un joyeux anniversaire. Qui me fit éclater de rire. Y avait que elle pour faire ça. Elle était unique. C'était ma Jauny et rien ne la changeras parce qu'elle n'avait même pas à changer, elle était juste unique et je l'appréciais ainsi. Jauny c'était ma Jauny. Je l'a regardais comme une gamine et je lui dis « Il est magnifique ce gâteau ! J'en est l'eau à la bouche ! En plus tu as mis des fraises Tagada !!! Tagada tagada !! Tu sais vraiment me prendre par les sentiments ! Et ce chocolat ! T'es un amour vraiment ! Merci ! ». Un immense sourire se fendit sur mon visage.

Elle s'adressa ensuite à mon gros ventre en disant « Bébé, maman va bientôt te faire gouter au gâteau au chocolat ! » . Et poursuivit « J'espère que tu prends bien soin de toi aussi ma belle, je veux que tu me fasses le plus beau bébé du monde. » . Je lui offris un beau sourire. Alors que je me retournais pour attraper le couteau pour couper le gâteau. Hors de question que je laisse ce gâteau en décoration. J'en raffolais et je savais qu'il allait être exquis. Je lui répondit alors en commençant à couper le gâteau « Je prends soin de moi ne t'en fais ! Faut juste que bébé ce décide à laisser maman dormir ! ». Je baissais ma tête sur mon ventre et je poursuivit « Hein bébé ! Maman a besoin de sommeille pour te faire tout beau et en bonne santé ! ». Je lâchais un petit rire. En reposant mon regard sur ma belle Jauny. J'attrapais des assiettes à dessert et déposer deux parts. Une que je tendis à tata Jauny et l'autre pour moi. Je lui demandais alors « Et toi ma belle tu vas bien ? Tu me racontes quoi de beau ? ». Je croquais un morceau du gâteau et mes papilles montèrent aux anges. Je l'a regardais des étoiles pleins les yeux et je lui dis « Ton gâteau Jaun' c'est un pur régale ! Miam ! »

siofra-isil + jauny-rose.
« Il est magnifique ce gâteau ! J'en ai l'eau à la bouche ! En plus tu as mis des fraises Tagada !!! Tagada tagada !! Tu sais vraiment me prendre par les sentiments ! Et ce chocolat ! T'es un amour vraiment ! Merci ! » J'étais heureuse que le gâteau lui plaise. En fait, J'AVOUE, j'avais douté jusqu'au dernier moment. Mes amis aimaient généralement ce que je faisais que ce soit des gâteaux ou tout simplement des plats quand je les invitais à diner chez moi. Le truc, c'est que je n'avais jamais eu cette grande confiance en soit que devrait avoir tout les gens qui se lance dans une affaire comme moi. Quand j'avais ouvert ma petite boutique, j'avais attendue patiemment le premier client... Quand les affaires allaient mal... Je me disais simplement que c'était sans doute parce que ce n’était pas bon... Sauf que tout le monde me disait le contraire et j'essayais sincèrement de les croire. En tout cas, l'enthousiasme de la jeune femme devant mon magnifique gâteau fit tout simplement plaisir à voir. J'aimais que les choses soient bien faites. Mon gâteau ne pendait pas dangereusement d'un côté, et il était entièrement au chocolat. Je ne loupais que très rarement que je ne vendais jamais ce que j'avais loupé. C'était quelque chose qui me tenait très à cœur... Une chose que certain de mes camarades traiteurs oubliaient d'inclure dans leurs principes. Je regardais ma jeune amie s'occuper de faire sa fête à ce gâteau tout en me parlant. « Je prends soin de moi ne t'en fais ! Faut juste que bébé ce décide à laisser maman dormir ! » J’espérais bien dis donc qu'elle prenait soin d'elle. Il était hors de question qu'elle accouche d'un extra-terrestre. J'irais même travailler à sa place si mes diplômes me le permettait mais malheureusement... Trois années à étudier la littérature ne m'avait apporté qu'une seule chose : la possibilité de parler parfaitement bien la langue de Molière. Je rigolais... J’avouais sincèrement vouloir moi aussi des enfants mais j’oubliais aussi tout les désavantages de la grossesse. Quand j'étais gamine, j'avais peur de tombée enceinte un jour... Pour moi, à cette époque, c'était la fin du monde. J'en faisais des cauchemars. Maintenant je n'attendais que de trouver l'homme qui pourrait me donner les plus beaux enfants du monde. « Hein bébé ! Maman a besoin de sommeil pour te faire tout beau et en bonne santé ! » J'avais hâte de voir cet enfant. Ses parents étaient magnifiques et ensemble, ils ne pouvaient que faire un magnifique petit bambin. De toute façon, IL FALLAIT que cet enfant soit en bonne santé. Il fallait absolument que ça se passe bien pour ma santé mentale. En effet, si la grossesse de Siofra venait à subir des complications, je passerais mes nuits à m’inquiéter. J'avais l'impression de réagir comme une tarée mais c'était la vérité... Si Siofra allait mal... Elle qui était si heureuse. Comment pourrait-on lui faire ça ?! Bref, ne parlons pas de malheurs. « Et toi ma belle tu vas bien ? Tu me racontes quoi de beau ? » Qu'allais-je bien pouvoir lui raconter ?! D'autant plus que ma vie se limitait à mon travail en ce moment. Le seul homme qui pourrait être plus qu'ami avec moi se trouvait être mon voisin, bien sur, j'en avais parlé avec Siofra mais... Je me demandais si c'était une bonne idée de penser à plus avec lui... Il était gentil, il gardait Banzaii quand je m'absentais mais... Était-il sérieux ? Je m'étais tout simplement promis de ne jamais plus me relancer dans une relation sans lendemain or... J'avais beaucoup de mal à cerner le beau brun... J'attrapais l'assiette qu'elle me tendit et gouta le gâteau en même temps qu'elle. Je fus enchantée de voir qu'il avait très bon gout et qu'il était très bien réussi. Encore quelque chose que j'allais pouvoir proposer à mes clients. « Ton gâteau Jaun' c'est un pur régale ! Miam ! » J'étais contente quand on me disait des choses comme cela ! Rien ne pouvait me faire plus plaisir à vrai dire. Outre le fait qu'elle était l'une de mes meilleures amies ainsi que le véto de Banzaii, elle était aussi une gouteuse exceptionnelle quand il s'agissait de donner son avis sur ma nourriture. « Je vais super bien ! Le nombre de client à doublé ce mois-ci à la boutique, ça ne pourrait pas aller mieux. » Je ne savais pas si je pouvais lui parler de mes problèmes amoureux. En fait, depuis quelques temps... Ma vie amoureuse était inexistante. D'aussi loin que je m'en souvienne depuis que j'avais retrouvé la belle. Je ne lui avais jamais présenté de garçons étant donné que je ne donnais jamais la peine de présenter quelqu'un à mes amis si je ne sentais pas cette flamme intérieure me dire "vas-y jaun' avec lui ce sera parfait". En fait, je n'avais pratiquement jamais ressentie ça. Il y avait ce gars quand j'étudiais encore à New-York mais... Les études passées. Il était clair que nous ne pouvions continuer. Je regardais autour de moi et remarqua le dessin animé. « Et bien... Tu t'amuses bien à ce que je vois ! » Dis-je en souriant.

JAUNY & SIOFRA

Vivez pleinement chaque saison, respirez-là, buvez-la, goûtez-en les fruits, et acceptez l'influence que chacune peut avoir sur vous - Henry David Thoreau

Ce gâteau avec toute ses fraises tagada, ce chocolat. Elle savait réellement me prendre par les sentiments avec ce genre de chose. Mettre ça devant une femme non enceinte donné déjà beaucoup envie alors devant une femme enceinte qui mangeais beaucoup c'était le comble du bonheur. C'était comme entrer dans la caverne d'Ali baba. En plus je savais parfaitement que tout ce que touchais, faisait Jauny était magique et divinement bon. A côté j'étais une bien mince cuisinière. Et je savais que quand je ferais des réceptions ou quoi que ce soit dans ce style je ferais appel à elle, si elle le souhaitait évidemment. Parce que j'aurais totalement confiance de ce qu'elle concocterais avec ses mains magiques. Tout ce que j'avais pu goûtée de ce qu'elle avait préparée, ça avait affolé mes papilles tellement c'était bon. Ce que je faisait à côté était bien fade. Je commençais à couper le gâteau. Alors que la miss s'inquiétait des bons soins du bébé et de moi-même. Elle allait être un vrai tata poule, je le savais parfaitement. Elle attendait la naissance de ce bout de chou autant que nous et ça j'en doutais pas. Je l'a rassuré disant que tout allait bien. Fallait seulement que bébé laisse dormir à peu maman, au lien de faire la java toute la nuit. Parfois je doutais du fait que j'allais être une bonne maman. Je me demandais si j'allais avoir les bonnes intuitions, les bons réflexes, les bons geste, la bonne autorité, si j'allais pouvoir porter toute ses responsabilités. Parfois j'étais certaine de pouvoir tout assumer, mais parfois j'en doutais gravement. Je savais que j'avais du monde auprès de moi qui seront là autour de moi. Évidemment Cameron, pour lui jamais je ne douterais du fait qu'il soit un bon père, il en avait toute l'étoffe.

Puis parce que l'amitié et les prises de nouvelles vont dans les deux sens et pas dans un seul. Je lui demandais si elle elle allait bien et ce qu'elle me racontait de beau. Je m'intéressais à elle aussi et c'était juste totalement normal. Je fis les deux assiettes, lui en tendit une, me saisissant de la deuxième. Première bouché et mes papilles firent la java dans ma bouche. Un pur délice. D'ailleurs je lui en fis part. Elle méritait de savoir que son gâteau était exquis. Et je ne mentais pas. Quand c'était pas bon je le disais, mais quand c'était bon je le disais bien franchement. Et ça ce voyais tout de suite. Elle me dit Je vais super bien ! Le nombre de client à doublé ce mois-ci à la boutique, ça ne pourrait pas aller mieux. » . Super, j'étais super heureuse pour elle. Je lui offris un beau sourire et répondit « Mais c'est une excellente nouvelle ça !! Je suis super contente pour toi ! C'est génial vraiment ! Tu le mérites ! ». Immense sourire. Parfois je me demandais pourquoi elle n'était pas encore casé avec un homme. Elle avait tout pour plaire, c'est vrai non ? Elle était jolie, elle était adorable, gentille, elle appréciais les enfants, elle avait juste tout pour elle. Elle aurait déjà du avoir un paquet de garçon à ses pieds. Elle regarda autour d'elle et me dit en souriant « Et bien... Tu t'amuses bien à ce que je vois ! » . Je remarquais de ce fait que j'avais laissée le dessin animé tourner. Je lâchais un petit rire. Me levait et arrêta le DVD et éteignit la télévision et en revenant m'assoir je lui dit « Désolée j'avais même pas remarquais que ça tournais encore ! Et bien je fais en sorte que bébé connaisse ses classique avant sa naissance ! C'est juste pour le bébé ! ». Je lui offris un sourire plein d'innocence. Elle savait très bien que j'étais amoureuse des dessins animés. Je mettais ça sur le compte du bébé néanmoins. Alors que je continuais à manger ce délicieux gâteau. Je l'a regardais d'un air taquin avec ce petit sourire là qui voulait tout dire et je lui demandais « Et tu n'as personne en vue par hasard c'est temps-ci ? ». Un sourire taquin et plein de curiosité. Après tout je m'intéressais à ses histoires de cœur.

Rechercher

Résultats par : Messages Sujets
Recherche avancée